TJM : le guide ultime pour facturer à votre juste valeur (FAQ Live)
Fixer son Taux Journalier Moyen (TJM) n’est pas si simple : un TJM trop bas, le client doute de votre expertise ; un TJM trop haut, il hésite à vous choisir. Trouver le bon équilibre, c’est assurer sa rentabilité tout en restant compétitif. Alors, comment bien calculer son TJM et éviter les pièges en tant que freelance ? Hanna Cohen Sebban, Project Partner Key Account et Antoine Dupuis, Senior Freelance Manager, chez Malt, vous partagent leurs meilleurs conseils à travers notre toute première FAQ live.
Si vous préférez un peu de lecture, voici les points clés à retenir de notre FAQ live :
1. Se comparer au marché
Votre TJM ne doit pas être fixé au hasard : il doit être réfléchi et adapté au marché. Plusieurs critères sont à prendre en compte pour vous positionner : votre expertise métier / votre degré de séniorité / la zone géographique dans laquelle vous exercez votre activité.
Qui sont vos concurrents ?
Sur des plateformes comme Malt, LinkedIn ou dans les groupes de freelances, prenez le temps d'analyser les tarifs des profils similaires au vôtre.
Astuce 1 : sur Malt, dans votre espace personnel “dashboard Freelance”, rendez-vous sur l’espace “parcourir les profils”, situé à gauche de votre écran. Vous pourrez ainsi voir les tarifs pratiqués par vos pairs.
Où vous situez-vous ?
Un UX designer à Paris ne facturera pas de la même manière qu’en région. L’expérience, la demande et la localisation jouent un rôle clé. Votre secteur géographique doit donc être pris en compte.

Quel est votre niveau d'expertise ?
Débutant, intermédiaire ou expert, votre prix doit refléter votre savoir-faire et la valeur que vous apportez à votre prospect.
Astuce 2 : L'outil incontournable pour définir votre TJM sur Malt : grâce à l'expertise de notre grande communauté de freelances, nous avons créé le baromètre des tarifs freelances de Malt (à enregistrer dans vos favoris), un outil fondé sur des données réelles pour vous offrir une vision claire des tarifs dans votre domaine.
2. Pensez aux frais annexes (et évitez les mauvaises surprises)
Être freelance, c’est avoir accès à une plus grande liberté de gestion de votre activité … mais c’est aussi avoir la responsabilité de gérer tous vos frais annexes, relatifs à votre vie de freelance. Contrairement au statut de salarié, vous devez anticiper différents frais, pour éviter les mauvaises surprises :
Définissez votre charge de travail
Les tâches administratives, la prospection, la formation : pensez à toutes les tâches que vous devez effectuer et qui ne seront pas facturées. Et pensez à vos vacances !
Anticipez vos dépenses
- Les cotisations sociales : URSSAF, retraite… cela ne doit pas être négligé.
- Les outils & logiciels : abonnement à la suite Adobe, Figma, Notion, etc. Additionnez ces coûts à votre TJM.
- Les jours non facturés : congés, maladie, creux entre missions… Votre TJM doit compenser ces périodes “OFF”.
- Matériel & espace de travail : ordinateur, téléphone, espace de coworking… Tout cela a un coût et doit être valorisé dans votre TJM.
Pour faciliter la gestion de votre activité de freelance, nous avons sélectionné des partenariats solides avec des experts qui vous accompagnent, en particulier dans la gestion administrative, pour alléger votre quotidien de freelance : découvrez la page partenaires Malt.
3. Adapter son TJM à la mission
Un bon freelance sait s’adapter ! Votre TJM peut (et doit) varier selon la mission et ses modalités d’exécution. Différents critères sont à prendre en compte :
- Mission longue durée ? Il est parfois judicieux de revoir son TJM légèrement à la baisse pour sécuriser un contrat stable et sur plusieurs mois. Cela peut être une excellente occasion de garantir un revenu régulier tout en renforçant votre relation avec le client. Vous économiserez également du temps sur la prospection de vos prochaines missions.
- Expertise niche / ultra-pointue ? Si la mission exige un savoir-faire rare, n'hésitez pas à ajuster votre TJM en conséquence. En effet, un client qui cherche le fameux « mouton à cinq pattes » pour des projets complexes ou techniques sera prêt à payer un tarif plus élevé pour cette spécialisation.
- Une deadline serrée ? Plus le niveau d’engagement est élevé, plus votre TJM doit être ajusté. Le stress lié aux échéances serrées et l’intensité de travail impliquent souvent des sacrifices personnels, c’est pour cela qu’il est important de bien comptabiliser toutes vos heures de travail.
Notre plateforme Malt vous permet de faire les ajustements nécessaires en fonction des modalités de votre prochaine mission.
4. Rappel des frais Malt
Si vous passez par Malt, pensez à inclure notre commission dans votre TJM.
Répartition des frais en France :
- 10% pour les 6 premiers mois avec un nouveau client
- 5% à partir du 7e mois avec le même client
- 2% lorsque vous amenez des clients sur la plateforme Malt
Pour rappel, les frais sont calculés automatiquement lorsque vous créez un devis sur Malt.
Ces frais couvrent plusieurs services essentiels dédiés à notre communauté de freelance : la mise en relation avec nos clients, l’assistance de nos équipes et notamment de notre équipe [email protected], qui est très réactive, un paiement rapide et sécurisé, l’Assurance Responsabilité Civile Pro pour tous vos projets afin de garantir votre tranquillité d’esprit, l'accès à de nombreux webinars / Malt Academy et ressources utiles pour votre vie de freelance (articles / études / livres blancs).
Astuce 3 : les frais sont calculés automatiquement lorsque vous créez un devis sur Malt.

5. Fixez un TJM qui vous ressemble sur Malt
Nos quelques conseils à retenir lors de votre parcours sur Malt :
- Définir et maintenir un TJM cohérent : lorsque vous annoncez un Taux Journalier Moyen (TJM) au début d’un échange avec un client ou un Project Partner (PP) de Malt, évitez de le modifier en fin de processus sans raison valable. Un changement soudain pourrait compromettre la mission.
- Utiliser une fourchette en cas d’incertitude : si vous hésitez sur le TJM à annoncer dès le premier échange (par exemple, parce qu’il dépend des besoins précis du client), il est préférable de communiquer une fourchette plutôt qu’un chiffre fixe.
- Garder à l’esprit le coût total pour le client : gardez à l’esprit que le coût final pour le client est supérieur à votre TJM affiché, car il inclut également des frais additionnels. Adaptez votre approche en tenant compte de cette réalité lors de vos négociations.
- Optimiser son TJM affiché sur Malt : affichez un TJM moyen qui reflète votre positionnement tout en restant compétitif. Un montant trop élevé pourrait vous faire manquer des opportunités. Par exemple, si vous êtes prêt à accepter des missions entre 900 € et 1 100 €, afficher un TJM de 980 € peut être un bon compromis.
- Proposer des alternatives aux clients : si votre TJM dépasse le budget du client, envisagez des ajustements comme un rythme de travail à 4/5e pour trouver un terrain d’entente.
Ainsi, définir son TJM, c’est trouver l’équilibre parfait entre rentabilité et compétitivité. En analysant le marché, en anticipant vos frais et en ajustant votre tarif en fonction de chaque mission, vous serez prêt à négocier avec confiance et à valoriser pleinement votre expertise sur Malt, ainsi que dans votre quotidien de freelance.